đŸ‡Ș🇾 Espagne : Trois jours de congĂ© pour faire le deuil de son animal de compagnie

Espagne Trois jours de congé pour faire le deuil de son animal de compagnie

Une premiùre en Europe : l’entreprise espagnole qui reconnaüt la douleur du deuil animal

C’est une initiative Ă  la fois inĂ©dite et Ă©mouvante qui fait parler d’elle Ă  travers l’Europe : une entreprise espagnole a dĂ©cidĂ© d’accorder trois jours de congĂ© Ă  ses salariĂ©s suite au dĂ©cĂšs de leur animal de compagnie – qu’il s’agisse d’un chien, d’un chat, d’un lapin, d’un perroquet ou de tout autre compagnon Ă  plumes, poils ou Ă©cailles.

Dans une sociĂ©tĂ© oĂč les animaux occupent une place de plus en plus centrale dans les foyers, cette mesure tĂ©moigne d’une reconnaissance officielle de l’impact Ă©motionnel profond qu’implique la perte d’un compagnon de vie.


Le deuil animalier : un sujet encore tabou

Pour de nombreuses personnes, perdre un animal de compagnie revient Ă  perdre un membre de la famille. Pourtant, le deuil animalier reste encore peu reconnu dans le monde du travail. Les salariĂ©s endeuillĂ©s doivent souvent faire face Ă  leur douleur dans l’ombre, sans soutien ni temps pour se remettre Ă©motionnellement.

En brisant ce tabou, cette entreprise espagnole ouvre la voie Ă  une meilleure prise en compte du bien-ĂȘtre Ă©motionnel des employĂ©s.


Une démarche pionniÚre, saluée par les défenseurs des animaux

Cette dĂ©cision a Ă©tĂ© prise par Equilatera, une entreprise spĂ©cialisĂ©e dans la gestion des ressources humaines, installĂ©e Ă  Barcelone. Elle s’inscrit dans une politique plus large de bien-ĂȘtre et d’équilibre vie pro / vie perso. Les dirigeants de la sociĂ©tĂ© ont expliquĂ© vouloir « reconnaĂźtre l’importance des liens affectifs que nous tissons avec nos animaux ».

Les associations de protection animale ont saluĂ© l’initiative, appelant d’autres entreprises Ă  suivre l’exemple. « Le deuil d’un animal peut ĂȘtre aussi profond que celui d’un ĂȘtre humain. Offrir du temps pour le vivre dignement est une avancĂ©e majeure », a rĂ©agi l’organisation espagnole FAADA.


Vers une prise de conscience plus large ?

Si cette mesure reste pour l’instant limitĂ©e Ă  une seule entreprise, elle pose une question de fond : le lien entre les humains et les animaux mĂ©rite-t-il une reconnaissance lĂ©gale dans le monde du travail ? Certains syndicats espagnols appellent dĂ©jĂ  Ă  Ă©tendre ce droit Ă  d’autres entreprises, voire Ă  l’inscrire dans la loi.

À l’heure oĂč de plus en plus de foyers considĂšrent leurs animaux comme des membres Ă  part entiĂšre de la famille, cette mesure semble non seulement juste, mais aussi en phase avec l’évolution des mentalitĂ©s.


Un message fort : les Ă©motions ne s’arrĂȘtent pas Ă  la porte du bureau

En donnant aux employĂ©s le droit de pleurer leur animal sans culpabiliser ni se cacher, cette entreprise espagnole rappelle que le respect de la sensibilitĂ© Ă©motionnelle est une composante essentielle du bien-ĂȘtre au travail.

Et si demain, d’autres pays suivaient cet exemple ? En tout cas, cette dĂ©cision pourrait bien amorcer un changement profond dans la façon dont nos sociĂ©tĂ©s considĂšrent la place des animaux… et des Ă©motions.

30/05/2025 20 h 57 min

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