Actualité animalière

Chaque année, les chiffres tombent, et chaque année, ils suscitent le même malaise. En 2023, 2 046 754 animaux ont été utilisés dans des expériences scientifiques en France, selon le dernier rapport publié par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ce chiffre représente une baisse de 3,8 % par rapport à 2022, soit 81 304 animaux de moins. Une diminution timide, que les associations de défense animale jugent largement insuffisante.

La souris, cobaye numéro un

Sans surprise, la souris reste l’animal le plus utilisé en laboratoire, représentant 68 % des expérimentations, soit 1 387 275 individus. Suivent les lapins (9 %, 178 147), les rats (7 %, 145 078), et les poissons toutes espèces confondues (8 %). Ces chiffres rappellent à quel point l’expérimentation animale reste massive, malgré les progrès annoncés dans les méthodes alternatives.

Des procédures “légères”… mais pour qui ?

Le rapport du ministè…

C’est une annonce qui suscite l’indignation des défenseurs des océans. Jeudi 17 avril 2025, l’ancien président américain Donald Trump a signé un décret réautorisant la pêche commerciale et l’extraction de ressources dans l’une des plus vastes aires marines protégées au monde : le Pacific Remote Islands Marine National Monument, un sanctuaire océanique d’environ 1,3 million de kilomètres carrés, situé dans le Pacifique.

Un retour en arrière de plus de quinze ans

Créée en 2009 sous le mandat de George W. Bush, cette zone protégée avait pour objectif de préserver une biodiversité exceptionnelle et de limiter l’impact de l’activité humaine sur les écosystèmes marins. L’interdiction de la pêche industrielle et de l’exploitation minière était une avancée majeure pour la protection des océans.

Mais en réautorisant ces activités, Donald Trump marque une nouvelle rupture avec les engagements environnementaux de ses prédécesseurs. Pour Fra…

Chaque année, la période de Pâques sonne comme un temps fort pour la filière ovine française. Tradition oblige, de nombreux Français prévoient de cuisiner un gigot d’agneau pour le repas familial. Un rendez-vous gustatif important… mais qui cache une réalité bien plus complexe pour les éleveurs.

Un moment de reprise attendu… mais fragile

Pour les éleveurs ovins, Pâques marque un pic de vente essentiel. En Seine-et-Marne, David Tourte, berger et l’un des 115 éleveurs ovins d’Île-de-France, constate :

« Les derniers agneaux ont été vendus. Là pour Pâques, c’est quand même l’agneau pascal. Moi, j’ai 60 brebis, donc ça fait à peu près 50 agneaux en vente par an. Donc c’est important, et puis c’est une tradition de manger le gigot de Pâques en famille. »

Mais cette reprise reste précaire. En 2024, la filière a été durement frappée par plusieurs épizooties, notamment la fièvre catarrhale ovine (FCO), plus connue sous le nom…

Le 12 avril dernier, une macabre découverte a secoué la commune de Buffon, en Côte-d’Or. Ce jour-là, des agents des Voies navigables de France (VNF) ont repêché, dans le canal de Bourgogne, le corps sans vie d’un chien, soigneusement dissimulé dans un tissu, les pattes et la tête ligotées avec des lacets, son cadavre lourdement lesté de trois grosses pierres. Un acte de cruauté manifeste, qui suscite l’indignation et déclenche une enquête.

Selon le quotidien Le Bien Public, cela faisait deux jours qu’un agent des VNF apercevait un morceau de tissu flottant près de la berge. En s’en approchant avec ses collègues, ils ont pu le récupérer et y ont découvert le petit chien. Le jack russell avait visiblement été jeté volontairement à l’eau, dans l’intention claire qu’il ne puisse remonter à la surface.

« C’est inadmissible de se débarrasser d’un chien comme ça. […] Il lui manquait un morceau au niveau du cou, comme si…

C’est une révélation scientifique qui fascine autant qu’elle intrigue. Pour la première fois selon New Scientist, un calamar colossal vivant a été filmé dans son habitat naturel, au large des îles Sandwich du Sud. Une rencontre rare et précieuse avec l’un des animaux les plus mystérieux et énigmatiques des abysses.

Mercredi dernier, le média britannique New Scientist a publié une vidéo spectaculaire captée par le Schmidt Ocean Institute, une organisation à but non lucratif dédiée à l’exploration des océans. Les images montrent un jeune calamar colossal, d’un bleu translucide tacheté d’orange, ondulant avec grâce à environ 600 mètres de profondeur.

C’est une première observation confirmée de cette espèce mythique dans son milieu naturel — même si, comme le rappelle New Scientist, une tentative similaire avait été réalisée en 2023 par une autre équipe américaine. Mais à l’époque, la qualité des images …

Lundi dernier, une scène aussi impressionnante qu’émouvante s’est déroulée au San Diego Zoo Safari Park, en Californie. Alors qu’un tremblement de terre secouait le sud de l’État, les caméras de surveillance du parc ont capté une réaction saisissante d’un troupeau d’éléphants. Face à la menace, les pachydermes ont immédiatement formé un cercle protecteur autour de leurs plus jeunes membres.

Sur la vidéo partagée sur Instagram et relayée par la NRP, on observe trois femelles adultes se mobiliser en un éclair. Leur objectif : protéger deux jeunes éléphants âgés de 7 ans en les encerclant. Ce comportement porte un nom : le “cercle d’alerte”. Ce réflexe, bien connu des experts, illustre la solidarité sociale très développée des éléphants, tant en captivité que dans la nature.

« Les éléphants sont très sociables, ils prennent soin les uns des autres », explique Joshua Plotnik, spécialiste du comporte…

C’est une petite victoire pour la biodiversité mondiale : cinq canetons d’une espèce extrêmement rare, le harle huppard (aussi appelé harle du Brésil, Mergus octosetaceus), sont nés au zoo de Prague le 29 janvier dernier. Une naissance non seulement précieuse, mais aussi historique : c’est la toute première fois que cette espèce donne naissance à des petits en dehors de son habitat naturel d’Amérique du Sud.

Deux mâles et trois femelles ont vu le jour, et leur arrivée représente une lueur d’espoir pour cette espèce qui flirte dangereusement avec l’extinction.

Le harle huppard est un canard piscivore reconnaissable à sa huppe élégante et ses habitudes bien spécifiques. Il s’agit du seul harle vivant dans l’hémisphère sud, et l’un des oiseaux aquatiques les plus menacés au monde. Selon l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), sa population ne comptait que 249 individus en 201…

Le refuge Cheval libre 06, situé dans le quartier de Saint-Isidore à Nice, traverse une période critique. L’association, qui recueille des chevaux et équidés victimes d’abandon ou de maltraitance, doit quitter son terrain avant le mois de juin, sous peine d’expulsion par les forces de l’ordre.

Frédérique Goutard, fondatrice du refuge, tire la sonnette d’alarme. Le site accueille actuellement 18 chevaux et une ânesse, sauvés au fil des années, parfois dans des états de grande détresse. Parmi eux, certains sont âgés ou fragiles, ce qui rend leur déménagement particulièrement délicat.

Installée depuis neuf ans sur un terrain agricole privé, l’association n’a jamais pu obtenir un bail durable. Le contrat, précaire depuis le début, ne permettait aucune visibilité à long terme. Le loyer, fixé à 1 600 euros par mois, est aujourd’hui devenu insoutenable pour l'association.

« On a demandé une baisse …

À l’arrivée du printemps, la nature se réveille… et les naissances de chatons explosent. À Lyon, comme dans beaucoup d’autres villes, cette période marque aussi le début d’un véritable casse-tête pour les associations de protection animale. Trop de naissances, trop peu d’adoptants : les rues voient fleurir des portées entières de chatons sans famille, vouées à errer, parfois dans des conditions déplorables.

Heureusement, dans la métropole lyonnaise, de nombreuses associations se battent chaque jour pour offrir un avenir meilleur à ces animaux. Parmi elles, Sans Croquettes Fixes, une structure bien connue localement, œuvre au quotidien pour recueillir, nourrir, soigner et socialiser des chats errants. Leur objectif est simple : leur donner une seconde chance, et surtout, rappeler un message fort : « l’abandon ne devrait pas être une solution ».

Même combat du côté de Ron’Rhône, association fondée e…

Ce week-end, à Valençay, petite commune de l’Indre, les habitants ont été plongés dans le noir… pour une raison pour le moins inattendue. Dans la nuit de samedi à dimanche, environ 700 foyers ont été privés d’électricité, certains jusqu’à midi. La cause ? Un castor un peu trop zélé, qui a abattu un peuplier… directement sur une ligne électrique.

L'incident s’est produit peu avant 2h du matin, selon les informations relayées par La Nouvelle République. Dans un premier temps, les équipes d’Enedis ont tenté de rétablir le courant à distance, sans succès. L’origine de la panne restait floue, jusqu’à ce qu’une inspection sur le terrain révèle une scène aussi rare qu’étonnante : un arbre s’était effondré sur la ligne électrique, provoquant la coupure.

Le peuplier en question, situé sur une propriété privée, montrait des signes caractéristique…