C’est une histoire à peine croyable, et pourtant bien réelle : un manchot du Cap a failli devenir (bien malgré lui) le héros d’un crash d’hélicoptère sur une minuscule île au large de l’Afrique du Sud. Spoiler alert : tout le monde s’en sort bien – plumes comprises !
Le 19 janvier dernier, un hélicoptère transportant quatre personnes survolait Bird Island, un petit bout de terre sauvage connu pour abriter près de 2 000 manchots du Cap, une espèce malheureusement en voie de disparition. Jusqu’ici, tout allait bien. Mais c’est à l’atterrissage que l’histoire prend une tournure… digne d’un scénario de série animalière dramatique.
Après s’être posé, l’un des spécialistes présents à bord a décidé de transporter l’un des manchots vers la ville côtière de Gqeberha. Le précieux passager à plumes a donc été installé dans une boîte en carton, posée sur les genoux du passager avant gauche.
Mais voilà : lors du redécollage, à peine 15 mètres au-dessus du sol, la boîte glisse… droit sur le manche de commande du pilote ! L’hélicoptère bascule alors dangereusement sur la droite, et les pales percutent le sol. Crash inévitable.
💥 Résultat : un hélico sérieusement endommagé, mais aucune victime. Ni chez les humains, ni chez les oiseaux. Le manchot, toujours bien au chaud dans sa boîte, s’en est sorti sans une égratignure, comme en témoignent les photos publiées dans le rapport de l’aviation civile sud-africaine.
🔍 L’enquête révèle que l’incident aurait pu être évité : le pilote n’aurait pas dû autoriser le transport du manchot sans système de confinement sécurisé. Une erreur de jugement qui aurait pu coûter bien plus cher.
Heureusement, cette aventure se termine bien – et nous rappelle que, même avec les meilleures intentions, le transport d’animaux sauvages demande une vigilance extrême.
📸 Le saviez-vous ? Les manchots du Cap sont les seuls manchots à se reproduire sur le continent africain. Leur population a chuté de plus de 70 % en 30 ans. Chaque individu compte !