Près de six mois après la fermeture de Marineland d’Antibes, les orques Wikie et Keijo sont toujours confinés dans un bassin abîmé, sans solution claire en vue pour leur relocalisation. Vendredi 13 juin, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a tenté de rassurer au micro de France 3, affirmant que les cétacés « ne sont pas laissés à l’abandon » et « sont bien pris en charge ».
Mais ces paroles suffisent-elles à masquer l’urgence d’une situation qui se dégrade de jour en jour pour les deux animaux marins ?
⚠️ Un bassin endommagé : une urgence qui ne peut plus attendre
Malgré les déclarations de la ministre, les conditions de vie de Wikie et Keijo posent de sérieuses questions. Leur bassin, situé dans l’enceinte fermée de Marineland, est endommagé, comme l’a elle-même souligné Agnès Pannier-Runacher. Cet environnement inadapté menace non seulement le bien-être physique des orques, mais aussi leur santé mentale.
Dans la nature, les orques parcourent des centaines de kilomètres chaque jour. Dans un bassin dégradé, elles tournent en rond, isolées, exposées au stress et au manque de stimulation. Six mois d’attente, c’est déjà long. Trop long.
🔄 Des responsabilités floues, un avenir incertain
La déclaration de la ministre, bien que rassurante en surface, ne s’accompagne d’aucune solution concrète. Aucun plan de transfert, aucun calendrier, aucune information sur une éventuelle relocalisation dans un sanctuaire marin. La situation semble au point mort, et les responsabilités continuent de se diluer entre les gestionnaires du parc et les autorités publiques.
Pendant ce temps, les orques attendent, sans savoir si leur avenir s’écrira enfin hors des murs de béton.
🐬 Une transition attendue, mais qui tarde à venir
La loi de 2021 sur le bien-être animal, qui mettra fin aux spectacles de cétacés d’ici fin 2026, avait laissé entrevoir l’espoir d’un changement de modèle. Mais force est de constater que le processus de transition reste lent, mal coordonné, et surtout opaque. La fermeture de Marineland aurait dû marquer un tournant. Pour Wikie et Keijo, elle semble être devenue une impasse.
✊ Et maintenant ?
Alors que la ministre affirme que les orques ne sont pas oubliées, les défenseurs du bien-être animal attendent des actes concrets : un transfert vers un sanctuaire, des soins adaptés, un cadre de vie digne. Les paroles ne suffisent plus. Chaque jour passé dans ce bassin dégradé est un jour de trop.
Il est temps que l’engagement pour le bien-être animal se traduise en action.