Interdictions récentes d’animaux sauvages dans les cirques : un tournant mondial pour le bien-être animal

Interdictions récentes d’animaux sauvages dans les cirques un tournant mondial pour le bien-être animal

Depuis plusieurs années, la question de l’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques suscite une prise de conscience croissante. Jugée cruelle par de nombreuses associations de protection animale, cette pratique est aujourd’hui de plus en plus contestée, poussant plusieurs pays à légiférer. Zoom sur les dernières interdictions, leurs impacts et les réactions qu’elles suscitent.


🌍 Une vague mondiale de législations protectrices

Les pays récemment engagés

  • France : En 2021, une loi a été votée pour interdire progressivement la présence d’animaux sauvages dans les cirques itinérants. L’interdiction sera pleinement effective d’ici 2028, mais plusieurs municipalités l’ont déjà anticipée.
  • Italie : En 2022, le gouvernement italien a voté une loi interdisant les spectacles itinérants avec animaux sauvages, avec une mise en œuvre progressive sur cinq ans.
  • Espagne : Plusieurs régions espagnoles (comme la Catalogne ou la Communauté de Valence) ont banni les animaux sauvages des cirques, et une initiative nationale est en cours de discussion.
  • Belgique, Pays-Bas, Autriche, Grèce, Irlande, Norvège et Chypre ont déjà pris des mesures similaires depuis plusieurs années.
  • Mexique : Depuis 2015, le pays interdit les animaux sauvages dans les cirques, une mesure pionnière en Amérique latine.
  • États-Unis : Certaines villes et États comme New Jersey, Hawaii ou San Francisco ont mis en place des interdictions locales, faute d’une loi fédérale.

🐘 Quels sont les impacts de ces interdictions ?

Sur les animaux

La fin des spectacles itinérants offre une vie plus stable à des espèces comme les lions, éléphants, tigres ou ours, souvent enfermées dans des cages exiguës et soumises à des déplacements constants. Les ONG espèrent des transferts vers des sanctuaires, bien que leur capacité d’accueil reste limitée.

Sur les cirques

Pour les cirques traditionnels, ces interdictions représentent un défi économique et artistique. Certains dénoncent une « perte du patrimoine culturel », tandis que d’autres amorcent une reconversion vers des spectacles « sans animaux », mettant en avant acrobates, clowns et technologies immersives.

Sur le public

Le public, notamment les jeunes générations, devient plus sensible à la cause animale. Les spectacles modernes, comme ceux du Cirque du Soleil, rencontrent un succès croissant, montrant qu’un cirque sans animaux peut séduire tout autant.


📣 Réactions contrastées

Associations de défense animale

Des ONG comme One Voice, PETA ou L214 saluent ces avancées comme une victoire majeure. Elles continuent de militer pour l’interdiction totale de l’exploitation animale dans le divertissement.

Professionnels du cirque

Des fédérations de cirque dénoncent des décisions prises sans concertation, regrettant un manque d’accompagnement financier et structurel. Certains demandent des dérogations pour les animaux nés en captivité et habitués aux soins humains.

Grand public

Les sondages montrent une adhésion majoritaire aux interdictions. En France, plus de 70 % des citoyens se disaient favorables à l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques (sondage IFOP, 2020).


🔮 Et maintenant ?

Alors que de plus en plus de pays s’alignent sur ces interdictions, la question du reclassement des animaux reste centrale. La création de sanctuaires adaptés, le financement de la transition des cirques et l’éducation du public sont les prochaines étapes essentielles.

L’évolution rapide des lois envoie un message fort : le respect du bien-être animal devient une norme mondiale. Et vous, êtes-vous prêt à applaudir un cirque sans cages ni fouets ?

08/06/2025 11 h 56 min

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