Publié le 20 juin 2025
Dans la nuit de lundi à mardi, les abords d’un motel de Huntington, en Virginie (États-Unis), ont été le théâtre d’une scène aussi insolite qu’inquiétante : un alligator d’environ 1,80 mètre, pesant entre 136 et 181 kg, a été aperçu en train de se promener librement près de l’établissement. L’animal, bien vivant, se déplaçait tranquillement… et appartenait à un couple de clients du motel.
Une intervention nocturne étonnante
Alertée peu après minuit, la police du comté de Fairfax s’est rapidement rendue sur place. Sur les images de la caméra-piéton d’un des agents, on peut entendre la confirmation pour le moins inattendue :
« Oui, il y a effectivement un alligator à l’extérieur de l’hôtel. »
Heureusement, le reptile n’a blessé personne. Sa gueule était scotchée, ce qui a probablement évité tout incident dramatique. Le poids de l’animal a été estimé à près de 180 kg, ce qui en fait un spécimen particulièrement imposant.
Détention illégale d’un animal exotique
Si la situation a pu prêter à sourire (après coup), elle soulève une question sérieuse : celle de la possession d’animaux exotiques. En Virginie, la loi est claire : la détention de certaines espèces non indigènes, dont les alligators, est interdite. Un porte-parole de la police a d’ailleurs rappelé :
« En raison du code de l’État de Virginie, l’alligator et son propriétaire ont été escortés en toute sécurité hors du comté. »
La présence d’alligators à l’état sauvage est inexistante dans le comté de Fairfax. Cette incursion inhabituelle a donc surpris autant les forces de l’ordre que les résidents.
🐾 Le mot du blog
Cette affaire insolite nous rappelle à quel point la possession d’animaux exotiques est un engagement lourd de responsabilités. Même si certains particuliers pensent pouvoir offrir un environnement adapté à ces animaux, ils représentent un risque réel pour la sécurité publique et pour eux-mêmes, car leur bien-être est rarement garanti en dehors de leur habitat naturel.
Il est essentiel de se renseigner sur la législation locale avant toute acquisition, et de privilégier l’adoption d’animaux domestiques ou d’espèces non menacées adaptées à la vie en captivité.