Actualité animalière

🐋 Drame sur la côte landaise : deux cachalots pygmées retrouvés échoués à Seignosse

Mercredi 12 novembre, une scène bouleversante s’est déroulée sur la plage des Bourdaines à Seignosse (Landes). Une promeneuse a découvert un cachalot pygmée échoué sur le sable, visiblement en grande détresse. L’animal, affaibli et désorienté, peinait à respirer et crachait du sang — un signe alarmant de son état critique.

🚨 Une mobilisation immédiate

Face à la situation, la promeneuse a réagi avec sang-froid :elle a immédiatement alerté l’observatoire PELAGIS de La Rochelle, structure spécialisée dans le suivi des mammifères marins. PELAGIS a ensuite contacté les secours afin d’organiser l’intervention.

Très vite, pompiers, membres de la SNSM et bénévoles se sont rendus sur place. Leur objectif : tenter de sauver le cétacé, un Kogia breviceps, espèce discrète et rarement observée près des côtes françaises.

🌊 Une tentative de remise à l’eau impossible

Les sauveteurs ont d’abord essayé de remettre le cachalot à la …

🦈 Morsure de requin dans la baie de Hakahau : un rappel du respect nécessaire envers la nature

Dimanche 9 novembre, un homme d’une quarantaine d’années a été mordu par un requin alors qu’il nageait dans la baie de Hakahau, sur l’île de Ua Pou, dans l’archipel des Marquises (Polynésie française).

Selon les informations relayées par Polynésie Première et confirmées à l’AFP par Tahia Ah-Lo, professionnelle de santé sur place, la victime — un dentiste de l’île — a été gravement blessée au bras, au niveau du biceps. Malgré la profondeur de la morsure, l’homme est resté conscient et calme :

“Il n'était pas en état de choc, il savait que c'était grave mais il a maîtrisé ses émotions et son angoisse”, a témoigné Tahia Ah-Lo.

Rapidement secouru par d’autres baigneurs, il a été pris en charge puis évacué par hélicoptère vers l’hôpital de Nuku Hiva, sur une île voisine. Ses jours ne sont pas en danger.

🌊 Une rencontre rare mais toujours possible

Les attaques de requins en Polynésie française demeurent extrêmement …

🐎 Les chevaux réquisitionnés : entre déracinement, stress et survie

Pendant les grandes guerres, des millions de chevaux ont été arrachés à leurs prés pour rejoindre le tumulte des champs de bataille. Ces animaux, symbole de force et de loyauté, ont été transformés malgré eux en outils de guerre.Derrière les récits héroïques des cavaleries, se cache une réalité souvent oubliée : celle du traumatisme animal, du stress, et du déracinement brutal que subissaient ces compagnons fidèles.

🚛 Déracinés de force : la réquisition des chevaux

Lors des réquisitions militaires, les chevaux étaient saisis chez les paysans, éleveurs ou particuliers.Sans comprendre ce qui leur arrivait, ils étaient poussés de force dans des wagons ou des bateaux, souvent dans un climat de panique.

Ces moyens de transport, qu’ils percevaient comme des masses sombres et bruyantes, représentaient pour eux une source majeure de stress.Beaucoup refusaient d’avancer, tremblaient ou tentaient de fuir. Les soldats, pressés par le temps, u…

🌸 Quand le printemps arrive trop tôt : les oiseaux face au changement climatique

Les hivers plus doux et les printemps précoces ne passent pas inaperçus dans la nature. Si pour nous ils évoquent le retour du beau temps, pour de nombreuses espèces animales — notamment les oiseaux — ces bouleversements représentent un défi vital.Les scientifiques observent aujourd’hui un phénomène inquiétant : les changements de température modifient le calendrier biologique des oiseaux, perturbant leur reproduction et leurs chances de survie.

🕊️ Des printemps plus chauds, des pontes plus précoces

Plusieurs études menées en Europe montrent que les printemps de plus en plus chauds entraînent :

des départs de migration avancés, et des périodes de ponte plus précoces chez de nombreuses espèces d’oiseaux.

Cette adaptation apparente semble, à première vue, positive : les oiseaux réagissent à l’évolution du climat en ajustant leur calendrier.Mais ce mécanisme d’adaptation atteint vite ses limites…

⚖️ Le décalage phéno…

🐝 L’abeille « Lucifer » : la nouvelle créature diabolique découverte en Australie

On connaissait déjà l’Australie pour ses serpents venimeux, ses araignées géantes, ou encore ses requins redoutables.Mais le pays des extrêmes n’a pas fini de surprendre : des chercheurs viennent d’y découvrir une nouvelle espèce d’abeille au look… diabolique !Son nom ? Megachile (Hackeriapis) lucifer, alias l’abeille “Lucifer”, reconnaissable à ses petites cornes sur le visage.

🔍 Une découverte scientifique fascinante

C’est Kit Prendergast, biologiste à la faculté des sciences moléculaires et de la vie de l’Université Curtin (Perth, Australie-Occidentale), qui a fait cette étonnante découverte.Alors qu’elle étudiait une fleur sauvage menacée, elle a remarqué une abeille dont l’apparence sortait de l’ordinaire.

« La femelle avait d’incroyables petites cornes sur le visage », raconte la chercheuse dans la publication de l’université.

Ces excroissances inhabituelles lui ont immédiatement donné une allure singulière, presq…

🐾 Terres de liberté : un refuge pour animaux de ferme voit le jour à Ruillé-sur-Loir

🌻 Un rêve devenu réalité

Début octobre, un vent de tendresse a soufflé sur Ruillé-sur-Loir, commune de Loir-en-Vallée (Sarthe).L’association Terres de liberté y a posé ses valises — et ses bottes ! — pour y créer un refuge dédié aux animaux de la ferme.

Ce projet, mûri depuis dix ans, est né de la passion et de la détermination de Ilona Signolet et Thibaut Morel.Après des années de préparation, de démarches et de travaux, le couple réalise enfin son rêve d’offrir une seconde vie aux animaux rescapés de l’abandon ou de l’élevage intensif. 🐮💚

🐔 Un havre de paix pour les animaux

Vaches, cochons, chèvres, moutons, poules ou encore lapins : tous trouvent ici refuge, soins et liberté.L’objectif est simple mais essentiel : protéger, soigner et sensibiliser le public à la cause animale, en particulier celle des animaux de ferme, souvent oubliés dans les débats sur le bien-être animal.

« Nous voulons que ce lieu soit un espace d…

📷 Le Salon photo de la faune sauvage 2025 : quand la nature s’invite à Démouville

🌿 Un rendez-vous incontournable pour les amoureux du vivant

« Le Salon photo de la faune sauvage est le rendez-vous des passionnés, des amateurs et des curieux souhaitant découvrir le monde sauvage sous un nouvel angle », résume Jean-François Lepetit, conseiller municipal délégué aux événements culturels à Démouville (Calvados).

L’événement, désormais bien ancré dans le paysage normand, fêtera sa 5ᵉ édition du vendredi 14 au dimanche 16 novembre 2025. Trois jours pour célébrer la beauté du monde animal, l’art de la photographie et l’engagement pour la nature.

🦉 Dix photographes et une dessinatrice à l’honneur

Cette édition 2025 réunira dix photographes animaliers venus partager leurs plus beaux clichés — cerfs majestueux, oiseaux furtifs, renards curieux ou instants sauvages saisis à l’aube.À leurs côtés, une dessinatrice naturaliste viendra apporter une touche artistique et poétique, dévoilant la faune sous le trait délicat du cra…

🍄 L’automne, festin des forêts : les champignons au menu des animaux

🌲 Une saison de richesse et d’abondance

À l’automne, les forêts se transforment : les feuilles tombent, la lumière se fait plus douce… et les champignons surgissent de partout.Véritables joyaux cachés du sous-bois, ils ne régalent pas seulement les cueilleurs humains, mais aussi une multitude d’animaux sauvages.

Riches en fibres, eau, minéraux et protéines végétales, les champignons sont une source d’énergie essentielle pour la faune à l’approche de l’hiver.

🦌 Un mets prisé par les habitants des bois

De nombreux animaux profitent de cette manne automnale :

🦌 Les chevreuils en broutent avec gourmandise ; 🐗 Les sangliers fouillent le sol à la recherche de bolets et de truffes ; 🐿️ Les écureuils roux et 🐭 les mulots les grignotent entre deux réserves de graines ; 🐌 Les escargots et 🐚 les limaces se régalent des chapeaux détrempés ; 🦦 Les martres, omnivores opportunistes, ne résistent pas non plus à ce festin …

🕷️ La grotte aux 111 000 araignées : un réseau géant tissé dans l’ombre

😱 Arachnophobes s’abstenir !

Entre la Grèce et l’Albanie, dans l’obscurité absolue d’une cavité baptisée « Sulfur Cave », les scientifiques ont fait une découverte aussi impressionnante que dérangeante.Une toile d’araignée géante, s’étendant sur plus de 100 m², abrite une colonie d’environ 111 000 araignées !Cette observation, rapportée dans la revue Subterranean Biology, a bouleversé les connaissances des biologistes sur le comportement de certaines espèces.

🧬 Deux espèces solitaires… unies dans l’obscurité

Les habitantes de cette grotte sont deux espèces connues pour leur nature solitaire :

Tegenaria domestica, une araignée commune des maisons, Prinerigone vagans, une tisseuse discrète des zones humides.

Pourtant, dans ce milieu souterrain extrême, ces deux espèces semblent avoir abandonné leur instinct individualiste pour tisser ensemble une structure collective unique au monde.Une adaptation sociale surprenante, qui int…

🐘 L’éléphant d’Asie : le géant en péril du continent

🌏 Un compagnon de l’humanité depuis 4 000 ans

Vénéré depuis plus de 4 000 ans en Asie, l’éléphant d’Asie (Elephas maximus) occupe une place unique dans l’histoire humaine.Symbole de sagesse, de puissance et de longévité, il a accompagné les hommes dans les guerres, les cérémonies et les travaux agricoles.Mais derrière cette image majestueuse se cache aujourd’hui une réalité bien plus fragile.

📉 Une disparition silencieuse

Autrefois présent de l’Inde jusqu’à la Chine, cet impressionnant pachyderme parcourait librement les forêts tropicales et les plaines d’Asie du Sud-Est.Aujourd’hui, son aire de répartition s’est effondrée : il ne subsiste plus que des populations isolées, dispersées dans quelques zones protégées.

Le chiffre est alarmant : selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la population d’éléphants d’Asie est passéede près d’un million d’individus en 1900 à environ 40 000 à l’état sauvage aujour…

🐬 Le projet controversé du Zoo de Beauval : un nouveau delphinarium ?

Alors que la France s’est engagée en 2021 dans une sortie progressive de la captivité des cétacés, le Zoo de Beauval a récemment annoncé un projet de création d’un « centre d’études et de recherche » pour dauphins.

Si le terme scientifique semble rassurant, plusieurs associations de protection animale, dont One Voice, C’est Assez et Tilikum Spirit, dénoncent un vocabulaire de façade : derrière cette appellation se cacherait en réalité un nouveau delphinarium, synonyme de captivité prolongée et de souffrances pour les dauphins.

⚠️ Des inquiétudes autour du projet

Les critiques se concentrent sur plusieurs points :

La reproduction des dauphins en captivité, qui pose des problèmes éthiques et génétiques ; La possibilité de transferts ultérieurs vers d’autres delphinariums, y compris à l’international, jusqu’en Chine ; Le risque que le centre devienne un simple espace de spectacle, malgré les termes « études et recherche »…

🐬 Mimo, le dauphin acrobate qui enchante Venise… mais inquiète les experts

Depuis quelques semaines, Venise a une nouvelle célébrité aquatique : un dauphin solitaire, surnommé Mimo, qui attire tous les regards dans la lagune de la Sérénissime. Installé depuis un mois, le cétacé s’est fait remarquer par ses acrobatie spectaculaires, captivant habitants et touristes.

« Je viens d’entendre à la radio qu’il était en train de sauter. Il a l’air d’aller plutôt bien. Je crois qu’il a trouvé un nouvel habitat », confie un passant émerveillé. Pourtant, si l’histoire fait rêver, les spécialistes s’inquiètent pour le bien-être du dauphin.

🌊 Une lagune pas vraiment adaptée

Bien que la lagune vénitienne soit vaste et pittoresque, elle ne constitue pas un habitat naturel idéal pour un dauphin. Ces cétacés sont habitués à parcourir de longues distances en mer ouverte, à chasser des poissons variés et à évoluer en groupes sociaux complexes.

Mimo, solitaire, doit désormais composer avec :

Un espace restr…