Une mobilisation musclée s’est tenue lundi 3 novembre dans les Pyrénées-Orientales. En cause : la décision des autorités d’abattre des milliers de bovins pour tenter de contenir la dermatose nodulaire contagieuse, une maladie virale qui frappe les troupeaux depuis le mois de juin.
⚠️ Une épizootie qui sème la détresse dans les campagnesDepuis l’apparition de la maladie, près de 2 700 bovins ont été abattus en France, dont 250 rien que dans les Pyrénées-Orientales.Un chiffre qui suscite la colère et le désarroi du monde agricole.
« C’est un grand désespoir pour des fermes qui respectent l’environnement. Elles ont tout pour prospérer. On est abattus », témoigne Pierre Régné, éleveur et syndicaliste audois.
Derrière les chiffres, il y a des années de travail, des lignées d’animaux sélectionnées avec soin, et surtout un attachement profond à ces bêtes. Pour beaucoup d’éleveurs, voir partir leurs troupeaux est un véritable d…
