Les chasseurs de la Somme inquiets par une maladie mortelle des lièvres

La maladie mortelle des lièvres inquiète les chasseurs de la Somme. La maladie en question s’appelle la tularémie, une zoonose causée par la bactérie Francisella tularensis. Elle touche les mammifères, particulièrement les lièvres et les rongeurs, et peut être transmise à l’humain par contact, ingestion ou inhalation.

La maladie mortelle des lièvres inquiète les chasseurs de la Somme. La maladie en question s’appelle la tularémie, une zoonose causée par la bactérie Francisella tularensis. Elle touche les mammifères, particulièrement les lièvres et les rongeurs, et peut être transmise à l’humain par contact, ingestion ou inhalation.

Les symptômes de la tularémie chez l’humain sont proches de ceux de la grippe : frissons, fièvre, maux de tête, fatigue, voire perte de poid. La maladie se soigne par antibiotique, mais peut être grave si elle n’est pas diagnostiquée et traitée à temps.

Depuis l’ouverture de la chasse, plusieurs cadavres de lièvres atteints de tularémie ont été découverts dans la Somme, notamment à l’est du département où les populations de lièvres étaient très importantes. Les chasseurs sont inquiets pour la survie de l’espèce et ont arrêté de chasser le lièvre pour ne pas mettre en péril sa reproduction. Ils ont également réalisé des analyses dans un laboratoire vétérinaire pour confirmer la présence de la bactérie.

La tularémie est présente partout en France et dans les Hauts-de-France, d’autres départements comme l’Oise et l’Aisne sont également touchés par le phénomène. Il est recommandé de ne pas toucher un lièvre mort sans gants et de consulter un médecin en cas de symptômes suspects.

La tularémie

La tularémie est une maladie infectieuse causée par la bactérie Francisella tularensis, qui peut se transmettre aux humains de plusieurs façons :

  • Par contact direct avec un animal infecté, mort ou vivant, ou avec ses tissus, ses fluides ou ses excréments. La bactérie peut pénétrer par des plaies ou des écorchures sur la peau, ou par les muqueuses des yeux, du nez ou de la bouche13.
  • Par morsure ou piqûre d’un arthropode vecteur, comme une tique, une mouche du cerf, un moustique ou un taon. La bactérie est injectée dans le sang lors de la morsure ou de la piqûre.
  • Par ingestion d’eau ou d’aliments contaminés par la bactérie. La bactérie peut survivre plusieurs mois dans l’eau et les sols humides.
  • Par inhalation de particules aérosolisées contenant la bactérie. Cela peut se produire lors de la manipulation d’animaux infectés, du fauchage des champs, ou de l’exposition à des aérosols biologiques.

La tularémie ne se transmet pas d’un humain à un autre. Il est donc important de se protéger contre les sources potentielles de contamination et de consulter un médecin en cas de symptômes suspects.

Il existe des mesures pour éviter la propagation de la tularémie, qui est une maladie infectieuse causée par la bactérie Francisella tularensis.

  • Se protéger contre les insectes en portant des chemises à manches longues et des pantalons longs, et en utilisant un insectifuge.
  • Porter un masque facial, des gants et des lunettes lors du jardinage, du fauchage des champs ou de la manipulation d’animaux sauvages comme le lapin ou le lièvre.
  • Bien faire cuire la viande de gibier avant de la consommer et éviter de boire de l’eau non traitée.
  • Ne pas toucher un lièvre mort sans gants et consulter un médecin en cas de symptômes suspects comme la fièvre, les frissons, les maux de tête ou les ulcères cutanés.

22/10/2023 11 h 18 min

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