Hong Kong, un territoire connu pour sa consommation d’ailerons de requin, a décidé de renforcer la protection de ces animaux marins en ajoutant deux nouvelles familles de requins à sa liste des espèces menacées. Il s’agit des requins requiem et des requins marteaux, qui font partie des plus pêchés et consommés dans le monde. Cette mesure vise à surveiller plus étroitement le commerce des ailerons de requin et à s’adapter aux conventions internationales en vigueur.
Les requins requiem sont une famille de requins qui comprend notamment les requins bleus, les requins-taureaux et les requins-tigres. Ils sont souvent ciblés par les pêcheurs pour leurs ailerons, qui sont considérés comme un mets de luxe en Asie. Les requins marteaux sont une famille de requins qui se distinguent par leur tête en forme de marteau. Ils sont également très prisés pour leurs ailerons, mais aussi pour leur chair et leur foie.
Ces deux familles de requins sont menacées par la surpêche, la destruction de leur habitat et le changement climatique. Selon la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction), plus de 50 espèces de requins sont actuellement en danger d’extinction. La CITES a approuvé en novembre 2023 un plan visant à inclure les requins requiem et les requins marteaux dans sa liste des espèces contrôlées, ce qui implique des restrictions et des régulations sur leur commerce.
Hong Kong a donc mis à jour sa liste des espèces menacées pour se conformer aux réglementations de la CITES. Le territoire devra désormais obtenir des permis d’importation et d’exportation pour les ailerons de requin issus des deux familles ajoutées à la liste. Il devra également assurer la traçabilité et la légalité des produits dérivés du requin. Cette décision est saluée par les défenseurs de l’environnement, qui espèrent qu’elle aura un impact positif sur la conservation des requins.
Les ailerons de requin sont un ingrédient traditionnel de la soupe de requin, un plat servi lors des banquets et des célébrations en Chine et à Hong Kong. Ils sont censés apporter santé, richesse et bonheur. Cependant, leur consommation est controversée, car elle entraîne souvent le rejet à la mer des carcasses des requins mutilés, ce qui provoque leur mort par asphyxie ou par prédation. De plus, la soupe de requin n’a pas de valeur nutritionnelle ni médicinale avérée.
Depuis plusieurs années, des campagnes de sensibilisation sont menées pour réduire la demande d’ailerons de requin à Hong Kong et dans le reste de l’Asie. Des célébrités, des chefs cuisiniers, des organisations non gouvernementales et même des gouvernements se mobilisent pour promouvoir des alternatives végétales ou sans requin à la soupe traditionnelle. Selon certaines études, la consommation d’ailerons de requin aurait diminué de moitié à Hong Kong entre 2005 et 2015.
Hong Kong reste néanmoins une plaque tournante pour le commerce des ailerons de requin, qui transitent par son port pour alimenter le marché chinois ou celui de l’Asie du Sud-Est. Selon l’ONG WildAid, Hong Kong représente environ 40% du commerce mondial d’ailerons de requin. Le territoire importe chaque année environ 5 000 tonnes d’ailerons de requin, dont la moitié provient d’espèces menacées ou vulnérables.
L’ajout de deux familles de requins à la liste des espèces menacées est donc un pas en avant pour Hong Kong, qui reconnaît ainsi son rôle dans la préservation de ces animaux essentiels à l’équilibre des écosystèmes marins. Il reste toutefois encore beaucoup à faire pour mettre fin au massacre des requins et assurer leur survie à long terme.
Les autres espèces menacées
Il y a beaucoup d’autres espèces menacées dans le monde, selon la Liste rouge de l’UICN, qui est un inventaire mondial de l’état de conservation des espèces végétales et animales. Parmi les espèces menacées, on peut citer :
- Les mammifères, comme le panda roux, l’ours polaire, le tigre, l’orang-outan ou la baleine bleue.
- Les reptiles, comme la tortue luth, le dragon d’eau ou le varan de Komodo.
- Les amphibiens, comme la grenouille tomate, le crapaud doré ou la salamandre géante du Japon.
- Les oiseaux, comme le kakapo, le harfang des neiges, le macareux moine ou le bec-en-sabot du Nil.
- Les poissons, comme l’hippocampe, le poisson-lune, l’espadon, la raie manta ou le requin-baleine.
- Les crustacés, comme l’écrevisse à pattes blanches, le crabe bleu ou la crevette-mante paon.
- Les coraux, comme le corail rouge, le corail noir ou le corail cerveau.
- Les plantes, comme les orchidées, les cactus, les palmiers ou les fougères.
Ces espèces sont menacées par la destruction de leur habitat, la surpêche, le braconnage, le changement climatique ou les espèces invasives. Elles ont besoin de mesures de protection urgentes pour éviter leur disparition.
Protection des espèces menacées
Il y a plusieurs façons d’aider à protéger les espèces menacées, selon les résultats de ma recherche web. Voici quelques exemples :
- Économiser l’eau, car la sécheresse et la pollution affectent les habitats et les ressources des animaux sauvages.
- Acheter des produits respectueux de l’environnement, comme le café d’ombre, qui préserve la forêt tropicale et la biodiversité.
- Soutenir les organisations qui œuvrent pour la conservation des espèces, comme le WWF, qui mène des actions de lutte contre le braconnage, de restauration des habitats et d’éducation des populations locales.
- Visiter les zoos du Muséum, qui participent à la reproduction et à la réintroduction des espèces menacées, comme le loup ou le lynx.
- Réduire son empreinte carbone, car le changement climatique menace la survie de nombreuses espèces, comme l’ours polaire ou le corail.
- Sensibiliser son entourage à la protection de la nature et à la beauté des espèces sauvages, en partageant des informations, des photos ou des vidéos.